La bonne question
(10 mai 2025)
La question à laquelle il convient de répondre n’est pas : faut-il conserver l’espèce humaine, mais bien : pour en faire quoi ? — Par BLOOM
samedi 4 janvier 2025
On ne pense ni pour soi, ni pour autrui. Ça pense, sans qu’on en décide ou qu’on le veuille de quelque façon que ce soit. Et ça touche imprévisiblement et singulièrement quelques-uns et pas les autres. Et ça y reste radicalement indifférent, parce que ça survient bien en amont de toutes ces questions, dans la plus étroite proximité avec le réel qui échoit intempestivement à certains.
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Par BLOOM
La question à laquelle il convient de répondre n’est pas : faut-il conserver l’espèce humaine, mais bien : pour en faire quoi ? — Par BLOOM
Nous n’avons pas de remords par altruisme ou par grandeur d’âme, mais parce qu’ils nous donnent l’occasion de supposer la subjectité à laquelle nous aspirons. Là comme ailleurs c’est notre égoïsme (…)
L’amour de l’homme en général se conjugue assez bien avec la haine de certains hommes en particulier, qu’on considère ne pas se conformer suffisamment complètement au modèle idéal du premier. Et (…)
Le prétendu libre-arbitre est le produit de la vanité aveugle du sujet réaliste. Une illusion qui se soutient d’une autre. — Par BLOOM