Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
mercredi 17 mai 2023
Vivre est bien entendu un jeu perdu d’avance puisqu’on finit toujours par disparaître. Mais avec néanmoins deux intérêts majeurs. D’abord qu’on puisse y jouer, au moins un peu, à sa façon singulière, et en tirer un plaisir significatif. Ensuite qu’on dispose toujours des moyens d’arrêter le jeu si on n’y trouve plus d’intérêt ou si on le considère trop pénible.
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Par Bloom
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM