
l’huis clos
je rêvais que cette blessure brulât en moi jusqu’après la fin que l’absence ne tarît jamais sa source sous la bruyère nostalgique des aurores (...)
jeudi 1er octobre 2020 , par
Le P’tit Canard N°10Pour que coule la sève au creux de ce stylo,
Nourrissez de nos sangs sa plume oraculaire
Qui sait en votre cœur, aussi sec qu’un amer,
Soutirer des lueurs au fanal de nos maux.
Hâtez-vous de clamer ! avant que les étoiles,
Sur le fond zain d’un ciel tendu comme une voile,
Submergés par la mer, nous privent de leur flamme ;
Et dans l’obscurité, cherchant une retraite,
Nous voient tombés aux mains d’un quelconque prophète
Tôt prompt à nous hisser à bord d’un brise l’âme.
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Ce sonnet entre en conversation avec le poème en vers libres L’être du temps mauvais dont il est la première partie.
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je rêvais que cette blessure brulât en moi jusqu’après la fin que l’absence ne tarît jamais sa source sous la bruyère nostalgique des aurores (...)
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Vos commentaires
Le 17 juillet 2021 à 14:48, par Charles En réponse à : Des images ! Des images !
Très beau quatrain aux consonnances baudelairiennes. Il n’aurait pas renié ces images-là.
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