Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
mardi 4 mai 2021
Si l’appauvrissement systématique de la langue est un expédient pratique et facile pour médiocriser en masse ce qui peut subsister de pensée individuelle et rendre ainsi chacun plus aisément gouvernable, ceux qui en usent – et ils sont désormais de plus en plus nombreux – ne peuvent finalement qu’exercer médiocrement de médiocres pouvoirs sur la multitude, puisque la même langue formalise inévitablement cet exercice.
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Par Bloom
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM