Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
samedi 9 avril 2022
Face à l’insupportable singularité de l’œuvre, qui s’affirme face à elle comme un affront et un déni, la réalité use et abuse de la seule arme dont elle dispose, le commentaire. Parce que celui-ci, qu’il soit explicitement discursif ou qu’il travaille implicitement à l’inclure dans un récit déterminé par la mise en relation muséale avec d’autres œuvres – ou prétendues telles par la commune culture – la plie à ce que le langage dit régulièrement et implicitement de la réalité courante et la réduit ainsi à ses seuls critères.
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Par Bloom
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM