Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
samedi 10 août 2024
Tout engagement politique requiert, pour s’achever, l’exercice des pouvoirs. Et de ce fait une double croyance, d’abord a minima, au moins pendant un certain temps, dans le discours qui motive et accompagne cet engagement. Ensuite, impérativement, dans la pertinence attribuée à l’exercice des pouvoirs et sublimée en pouvoir conçu comme essence. Ce qui le rend au final si fortement et souvent indûment sensible aux bénéfices et marques extérieurs de cet exercice.
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Par BLOOM
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM