Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
mercredi 7 août 2024
La liberté, c’est-à-dire in fine, une fois dégonflées et évacuées les illusions dont la culture commune enveloppe le terme, l’affirmation la plus complète possible par chaque individu de ses déterminations singulières, ne se reçoit pas, de qui ou de quoi que ce soit, elle se prend ici et maintenant. Sinon elle n’est qu’une forme déguisée de la soumission, encore plus asservissante de ce qu’elle se travestit en son contraire.
—
Par BLOOM
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM