Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
samedi 2 août 2025
Le surhomme nietzschéen a la puissance singulière de faire coexister en lui les extrêmes. Son dernier homme les annule dans sa morne et grise moyenne commune. Mais au bout du compte de l’homme, c’est celui-ci qui prévaut et qui étend sa peste à toute l’espèce. Ici aussi l’entropie et son indistinction généralisée finissent par gagner la partie. Ce qui ne justifie pas de s’y prêter.
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Par BLOOM
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM