Ni espoir ni complaisance

samedi 2 août 2025

Le surhomme nietzschéen a la puissance singulière de faire coexister en lui les extrêmes. Son dernier homme les annule dans sa morne et grise moyenne commune. Mais au bout du compte de l’homme, c’est celui-ci qui prévaut et qui étend sa peste à toute l’espèce. Ici aussi l’entropie et son indistinction généralisée finissent par gagner la partie. Ce qui ne justifie pas de s’y prêter.

— 
Par BLOOM

Les brèves dans Tribune

Psittacisme
(4 octobre 2025)

Que de mots inutiles nous proférons au cours de notre existence pour le seul plaisir fugace de nous sentir sujet réaliste. Et que de conséquences funestes ils y provoquent. — Par BLOOM

Transfusion
(1er octobre 2025)

L’esthétique n’est à tout prendre que la forme artistique de la morale, qui remplace le Bien par le Beau. C’est ce qui d’emblée devrait lui ôter toute pertinence. — Par BLOOM

Une question de préférence
(27 septembre 2025)

On s’interroge sans fin sur les raisons de notre inaction globale face au désastre écologique qui va frapper notre espèce, et chacun y va de son explication. Alors qu’il n’y en a qu’une, qui est (…)

Piètre apocalypse
(24 septembre 2025)

Nous vivons les temps de la fin, ceux du dernier homme, énervé, fonctionnalisé, confit de mesquinerie et de médiocrité, livré sans retenue aux addictions de ses croyances arbitraires et absurdes (…)