Un faux paradoxe

mercredi 4 juin 2025

Le fonctionnalisme technologique nous pousse, via la commune culture, à laisser la bride sur le cou à nos émotions. Parce qu’il peut ainsi, par le biais de nos seuls sentiments, et au moyen des usages qu’il nous offre de ses dispositifs qui les suscitent, les conforment et les canalisent, nous gouverner au seul profit de ses mécanismes et de leur reproduction. Ce qui explique que notre temps soit à la fois le plus technologique et le moins raisonné.

— 
Par BLOOM

Les brèves dans Tribune

Humanisation
(20 août 2025)

Nous avons deux façons complémentaires d’humaniser systématiquement et radicalement notre milieu. La première, la plus directe, passe par sa domestication et sa mise sous tutelle technologique. Ce (…)

Oui ?
(16 août 2025)

Il est facile de dire oui à ce qui convient, ça ne requiert aucun effort. La véritable affirmation est celle qui dit oui aussi à ce qui disconvient et qui ce faisant le surmonte pour en faire (…)

Bonne pratique
(13 août 2025)

Ce qu’il y a de pratique avec la morale, quelque figure qu’elle prenne, c’est qu’en s’y prenant avec suffisamment de précaution, on peut la prêcher sans retenue sans jamais s’y conformer. Le tout (…)

Un diagnostic
(13 août 2025)

Ce n’est pas le monde qui est malade, mais nous qui le sommes, et qui de plus l’infestons. — Par BLOOM