Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
samedi 29 juin 2024
Ce qui trahit que l’art, celui qu’on encense et qui s’encense, relève finalement de la cancanerie, est la constante préoccupation qu’il manifeste, même lorsqu’il se déclare révolutionnaire et avant-gardiste à tout crin, de sa postérité, fut-elle la plus éphémère. Et donc du qu’en dira-t-on, si ce n’est celui du jour pour lequel il ne professe souvent que dédain, au moins celui du lendemain ou du surlendemain.
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Par Bloom
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM