Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
mardi 1er mars 2022
L’art contemporain, parce qu’il revendique comme trait distinctif d’être toujours aux avant-gardes de l’art, ne peut se concevoir que confidentiel et élitiste. Le fait que désormais il entende néanmoins se diffuser largement auprès du grand public le conduit inévitablement à se périmer de plus en plus rapidement, voire quelquefois à n’avoir même plus le temps de se définir comme tel.
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Par Bloom
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM