La bonne question
(10 mai 2025)
La question à laquelle il convient de répondre n’est pas : faut-il conserver l’espèce humaine, mais bien : pour en faire quoi ? — Par BLOOM
samedi 5 octobre 2024
L’esprit, qui se croit à tort distinct et supérieur au corps parce qu’il s’en forme la notion – alors que ce n’est jamais que de très vague façon et pour tenter d’accréditer la subjectité de l’individu – se défausse sur lui de ses erreurs d’intellection en les transformant en erreurs de sensation. Le sujet réaliste ne peut faire autrement que rabaisser son corps, voire le haïr, pour tenter d’accéder à sa complétude, qu’il dévoile de ce fait illusoire.
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Par BLOOM
La question à laquelle il convient de répondre n’est pas : faut-il conserver l’espèce humaine, mais bien : pour en faire quoi ? — Par BLOOM
Nous n’avons pas de remords par altruisme ou par grandeur d’âme, mais parce qu’ils nous donnent l’occasion de supposer la subjectité à laquelle nous aspirons. Là comme ailleurs c’est notre égoïsme (…)
L’amour de l’homme en général se conjugue assez bien avec la haine de certains hommes en particulier, qu’on considère ne pas se conformer suffisamment complètement au modèle idéal du premier. Et (…)
Le prétendu libre-arbitre est le produit de la vanité aveugle du sujet réaliste. Une illusion qui se soutient d’une autre. — Par BLOOM