Les limites du doute

samedi 4 décembre 2021

Notre doute, en pratique, a des limites qui sont assez rapidement atteintes parce qu’il nous faut exister dans le monde et donc lui accorder créance de sa réalité. Nous pouvons le mener un peu plus avant d’un point de vue théorique, mais là aussi nous touchons assez rapidement à ses limites du seul fait que nous sommes obligés de le formuler dans une langue qui nous impose ses a priori.

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Par Bloom

Les brèves dans Tribune

Vivre et laisser mourir
(24 mai 2025)

Essayer de vivre chaque instant de chaque journée comme si on l’avait voulu intégralement et qu’il doive revenir éternellement, parce qu’il est l’expression exacte de notre singularité (…)

Ni nécessaire, ni superflue
(21 mai 2025)

L’espèce humaine n’est en rien nécessaire. Et on est loin de pouvoir considérer qu’elle manifeste un des quelconques agréments qui se rattache quelquefois au superflu. — Par BLOOM

Pour rappel
(17 mai 2025)

En écho à Nietzsche : tout mot est un préjugé, mais qui varie selon les circonstances de son emploi et les individus qui en usent. Sans par ailleurs jamais en avoir conscience, ce qui est (…)

En creux
(14 mai 2025)

Toute connaissance – et plus largement tout savoir – dépend de ses hypothèses factuelles et méthodologiques, qui déterminent a priori ses limites, et dessinent en creux tout son inconnaissable. (…)