vendredi 31 décembre 2021
Dieu, quelque figure qu’il exhibe, même la plus laïque, n’est que le symptôme de notre impuissance à affirmer singulièrement notre existence. Et même si nous le célébrons en commun, parce que le nombre est le moyen de le doter d’une réalité crédible, nous ne croyons en lui que parce qu’il porte un regard individualisé sur chacun de nous, qui nous institue comme sujet et valorise ainsi notre existence personnelle. Raison pour laquelle nous sommes toujours et restons si religieux.
—
Par Bloom
Brève précédente
Brève suivante 
Les brèves dans TribuneNous nous posons rarement les bonnes questions, parce qu’elles perturbent notre petit confort intellectuel. Dernier exemple en date, la question de savoir si nous nous dirigeons vers une (…)
Après l’avoir honni pendant des siècles par pure superstition religieuse – le diable l’élisait comme son principal repaire dans l’homme, mais finalement peut-être seulement parce qu’il manifestait (…)
La seule chose qui distingue ceux qu’on appelle les puissants – avec ce que cela comporte de connotation négative et implicitement de dénigrement systématique de la notion de puissance – de ceux (…)
Que de mots inutiles nous proférons au cours de notre existence pour le seul plaisir fugace de nous sentir sujet réaliste. Et que de conséquences funestes ils y provoquent. — Par BLOOM
Paru au printemps 2022, le premier numéro de NoMade a été imprimé à 150 exemplaires.
Vous y découvrirez notamment une nouvelle de Marx TEIRRIET (Le Hutin Vieux) ainsi qu’une tribune de BLOOM (Questions de style). A également participé à cette édition, notamment : Corinne GICQUEL.
