Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
vendredi 19 janvier 2024
Poisons pour le vivre-ensemble que ce surdosage permanent de jugements, de comparaisons, d’indignations, d’impudentes émotions, lesquelles s’exhibent dans toutes les sphères de nos vies : privées, publiques, professionnelles - et jusque dans l’intimité de nos corps et de notre pensée.
Et ces poisons, ces drogues, se distillent insidieusement via nos communications viciées,
Outrageuses,
Démesurées,
Bavardes, et qui n’existent en fin de compte que pour le bruit qu’elles laissent derrière elles. Paroles qui deviennent l’unique essence de notre participation au monde, lequel voit son territoire se réduire à peau de chagrin, tandis que les toxines de cette faconde stérile nous abandonnent à nous-mêmes, malades :
Désorienté.e.s,
Frustré.e.s,
Envieux-se.s,
Prisonnier-ère.s de notre quête insatiable de considération et de revanches ;
Inconsolables de notre dépendance aux désirs fallacieusement mués en besoins.
—
Par Marx Teirriet
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM