Parme
Une à une, larmes, gouttez ! En vidant mon cœur énamouré. Que chacune, parme, mêlée De nos ans, nos sueurs, file à jamais. Ô diurnes (…)
jeudi 9 janvier 2014 , par
Étoile légère - où la nuit ne vient jamais,
Venez-moi en aide.
Sœur, j’ai soif.
Chair de la lumière, matière du silence épais,
Posez votre plaid
(à l’instar d’une coiffe)
Sur un cœur à jamais prisonnier.
Au creux des mers d’oranges
Luisent des soleils noirs.
Alors, à ceux qui pleurent :
« Où poser la tête ? »
À ceux qui crient, à ceux qui ont mal :
« Où poser la tête ? »
Un chœur murmure :
« L’aurore prolonge les veilles... ».
Ébranlant le cristal de l’armure,
Une voix seule :
« Inégaux, à l’égal des soudains,
Les amoureux sans faim ;
Les chagrins, les merveilles ! »
Les mords du temps esseulent.
C’est la soif.