La matière du silence
La conscience que nous possédons de notre ignorance des "choses" est proportionnelle à l’étendue de nos connaissances. Qu’il était bon le temps où (…)
jeudi 9 janvier 2014 , par
Étoile légère - où la nuit ne vient jamais,
Venez-moi en aide.
Sœur, j’ai soif.
Chair de la lumière, matière du silence épais,
Posez votre plaid
(à l’instar d’une coiffe)
Sur un cœur à jamais prisonnier.
Au creux des mers d’oranges
Luisent des soleils noirs.
Alors, à ceux qui pleurent :
« Où poser la tête ? »
À ceux qui crient, à ceux qui ont mal :
« Où poser la tête ? »
Un chœur murmure :
« L’aurore prolonge les veilles... ».
Ébranlant le cristal de l’armure,
Une voix seule :
« Inégaux, à l’égal des soudains,
Les amoureux sans faim ;
Les chagrins, les merveilles ! »
Les mords du temps esseulent.
C’est la soif.
La conscience que nous possédons de notre ignorance des "choses" est proportionnelle à l’étendue de nos connaissances. Qu’il était bon le temps où (…)
Goutte à goutte. Un taon passe. De gauche à droite, le silence n’existe pas. De haut en bas, le silence n’existe plus. Partout, des (…)
Je veux bien mourir, là, maintenant. Je dois bien pourrir irrémédiablement De silence, Et de bruit. Distraitement, Je meurs éperdument (…)
Or, l’amer Tu me rends sot De puce En Papillons zélés Je barre sur la liste Mon canot Sans bouée Ballet de vers , de blancs (…)