dimanche 5 janvier 2020
Ce qui caractérise l’art contemporain dans une très large part, c’est que le commentaire y prend le pas sur l’œuvre, s’y incorpore d’emblée, voire entend la remplacer – ce qu’il échoue toujours à faire parce qu’il ne fait que répéter là où elle survient singulièrement. Mais c’est exactement en celà qu’il est contemporain d’un monde qui entend de plus en plus n’être que son propre commentaire compulsif en recouvrant progressivement par la glose dans laquelle il se met en scène ce qu’il pourrait encore manifester de réel.
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Les brèves dans TribuneEssayer de vivre chaque instant de chaque journée comme si on l’avait voulu intégralement et qu’il doive revenir éternellement, parce qu’il est l’expression exacte de notre singularité (…)
L’espèce humaine n’est en rien nécessaire. Et on est loin de pouvoir considérer qu’elle manifeste un des quelconques agréments qui se rattache quelquefois au superflu. — Par BLOOM
En écho à Nietzsche : tout mot est un préjugé, mais qui varie selon les circonstances de son emploi et les individus qui en usent. Sans par ailleurs jamais en avoir conscience, ce qui est (…)
Toute connaissance – et plus largement tout savoir – dépend de ses hypothèses factuelles et méthodologiques, qui déterminent a priori ses limites, et dessinent en creux tout son inconnaissable. (…)
Paru au printemps 2022, le premier numéro de NoMade a été imprimé à 150 exemplaires.
Vous y découvrirez notamment une nouvelle de Marx TEIRRIET (Le Hutin Vieux) ainsi qu’une tribune de BLOOM (Questions de style). A également participé à cette édition, notamment : Corinne GICQUEL.
