Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
dimanche 5 janvier 2020
Ce qui caractérise l’art contemporain dans une très large part, c’est que le commentaire y prend le pas sur l’œuvre, s’y incorpore d’emblée, voire entend la remplacer – ce qu’il échoue toujours à faire parce qu’il ne fait que répéter là où elle survient singulièrement. Mais c’est exactement en celà qu’il est contemporain d’un monde qui entend de plus en plus n’être que son propre commentaire compulsif en recouvrant progressivement par la glose dans laquelle il se met en scène ce qu’il pourrait encore manifester de réel.
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM