Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
mercredi 28 février 2024
Il y a pure prétention à vouloir faire le bonheur de la multitude à sa place. D’abord parce que personne n’en a seul les capacités, ensuite parce que le bonheur qu’on lui propose alors est avant tout, voire exclusivement, le sien propre. Il vaut mieux la laisser faire ce à quoi elle s’entend le mieux, son propre malheur, qui finalement la contente assez bien tant qu’elle peut s’en plaindre et y fourbir ses ressentiments.
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Par Bloom
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM