Laissez-les vivre !

mercredi 28 février 2024

Il y a pure prétention à vouloir faire le bonheur de la multitude à sa place. D’abord parce que personne n’en a seul les capacités, ensuite parce que le bonheur qu’on lui propose alors est avant tout, voire exclusivement, le sien propre. Il vaut mieux la laisser faire ce à quoi elle s’entend le mieux, son propre malheur, qui finalement la contente assez bien tant qu’elle peut s’en plaindre et y fourbir ses ressentiments.

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Par Bloom

Les brèves dans Tribune

Chiens galeux
(7 juin 2025)

Nous nous comportons le plus souvent comme des chiens galeux, grattant compulsivement nos ressentiments pour à la fois en être irrités et en éprouver une joie mauvaise. — Par BLOOM

Un faux paradoxe
(4 juin 2025)

Le fonctionnalisme technologique nous pousse, via la commune culture, à laisser la bride sur le cou à nos émotions. Parce qu’il peut ainsi, par le biais de nos seuls sentiments, et au moyen des (…)

Le dernier mot
(31 mai 2025)

La science demande : comment est-ce que cela fonctionne ? Mais la moralité passe derrière elle et finit toujours par imposer : qu’est-ce que cela vaut ? — Par BLOOM

Profil bas
(28 mai 2025)

L’humilité n’est le plus souvent que le voile sous lequel se cache une vanité injustifiable et de ce fait inavouable. — Par BLOOM