Laissez-les vivre !

mercredi 28 février 2024

Il y a pure prétention à vouloir faire le bonheur de la multitude à sa place. D’abord parce que personne n’en a seul les capacités, ensuite parce que le bonheur qu’on lui propose alors est avant tout, voire exclusivement, le sien propre. Il vaut mieux la laisser faire ce à quoi elle s’entend le mieux, son propre malheur, qui finalement la contente assez bien tant qu’elle peut s’en plaindre et y fourbir ses ressentiments.

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Par Bloom

Les brèves dans Tribune

Vivre et laisser mourir
(24 mai 2025)

Essayer de vivre chaque instant de chaque journée comme si on l’avait voulu intégralement et qu’il doive revenir éternellement, parce qu’il est l’expression exacte de notre singularité (…)

Ni nécessaire, ni superflue
(21 mai 2025)

L’espèce humaine n’est en rien nécessaire. Et on est loin de pouvoir considérer qu’elle manifeste un des quelconques agréments qui se rattache quelquefois au superflu. — Par BLOOM

Pour rappel
(17 mai 2025)

En écho à Nietzsche : tout mot est un préjugé, mais qui varie selon les circonstances de son emploi et les individus qui en usent. Sans par ailleurs jamais en avoir conscience, ce qui est (…)

En creux
(14 mai 2025)

Toute connaissance – et plus largement tout savoir – dépend de ses hypothèses factuelles et méthodologiques, qui déterminent a priori ses limites, et dessinent en creux tout son inconnaissable. (…)