Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
samedi 1er juillet 2023
Le geste gratuit, qu’il ait des effets bénéfiques et plus encore s’ils sont dévastateurs parce qu’il entraîne alors une réprobation générale qui en augmente un peu plus la pureté, nous fascine parce qu’il se donne pour l’expression achevée du libre-arbitre absolu, du détachement au regard de tout intérêt et de tout motif. Mais ce que nous croyons être alors gratuit n’est que ce dont nous sommes incapables de percevoir les inévitables contraintes et donc les motivations cachées. Ce que nous appelons gratuité n’est que notre myopie vis-à-vis des contraintes de divers ordres qui conditionnent incontournablement les comportements de chacun. Un pur fantasme qui aimante notre désir à la mesure de son impossibilité.
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Par Bloom
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM