Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
mercredi 20 mars 2024
Les dominés subissent la plupart du temps une double peine. Celle de subir une domination effective, matérielle et symbolique. Et celle de l’irresponsabilité totale qu’on leur impute dans cette domination, qui leur serait toute extérieure. Ce qui est les priver de fait de toute responsabilité dans leur situation, même si effectivement celle-ci est toujours partielle et minoritaire, et donc des moyens propres de la modifier par eux-mêmes, pour continuer à les livrer à des opérations de libération externes qui ne sont qu’un moyen de continuer à les dominer. Être affranchi d’un exercice de pouvoir par une quelconque instance, c’est se plier encore à l’exercice de pouvoir qu’elle met en œuvre vous en affranchir.
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Par Bloom
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM