Mauvaises raisons

samedi 13 avril 2024

Il ne faut jamais prêter foi aux raisons qu’on donne à une œuvre d’être survenue, qu’elles viennent de l’artiste ou de la critique. Comme toutes les « bonnes » raisons, elles ne sont inventées qu’a posteriori, pour se mettre et les mettre en règle avec la réalité, leur trouver des justifications régulièrement acceptables et tenter de désamorcer ce qui joue encore en elles de réel singulier.

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Par Bloom

Les brèves dans Tribune

Vivre et laisser mourir
(24 mai 2025)

Essayer de vivre chaque instant de chaque journée comme si on l’avait voulu intégralement et qu’il doive revenir éternellement, parce qu’il est l’expression exacte de notre singularité (…)

Ni nécessaire, ni superflue
(21 mai 2025)

L’espèce humaine n’est en rien nécessaire. Et on est loin de pouvoir considérer qu’elle manifeste un des quelconques agréments qui se rattache quelquefois au superflu. — Par BLOOM

Pour rappel
(17 mai 2025)

En écho à Nietzsche : tout mot est un préjugé, mais qui varie selon les circonstances de son emploi et les individus qui en usent. Sans par ailleurs jamais en avoir conscience, ce qui est (…)

En creux
(14 mai 2025)

Toute connaissance – et plus largement tout savoir – dépend de ses hypothèses factuelles et méthodologiques, qui déterminent a priori ses limites, et dessinent en creux tout son inconnaissable. (…)