samedi 13 avril 2024
Il ne faut jamais prêter foi aux raisons qu’on donne à une œuvre d’être survenue, qu’elles viennent de l’artiste ou de la critique. Comme toutes les « bonnes » raisons, elles ne sont inventées qu’a posteriori, pour se mettre et les mettre en règle avec la réalité, leur trouver des justifications régulièrement acceptables et tenter de désamorcer ce qui joue encore en elles de réel singulier.
—
Par Bloom
Brève précédente
Brève suivante 
Les brèves dans TribuneCeux qui prétendent conquérir l’exercice global des pouvoirs au nom du peuple pour le lui rendre sont dans la plupart des cas des menteurs patentés. Et dans les autres des rêveurs, ce qui en (…)
Que la vie humaine n’ait aucun sens ne constitue en aucun cas un argument recevable contre elle. Mais que nous le considérions insupportable est la marque de notre impuissance à la vivre. — (…)
La seule solitude à laquelle nous pouvons avoir accès est celle qui nous met à distance de nos contemporains. Mais elle ne nous exile pas des foules issues de notre lignage et de notre culture. (…)
Ce qui fausse systématiquement notre rapport à la nature est que nous nous en excluons, ce que requiert notre supposée position de sujets maîtrisants. Ce qui nous conduit le plus souvent d’abord à (…)
Paru au printemps 2022, le premier numéro de NoMade a été imprimé à 150 exemplaires.
Vous y découvrirez notamment une nouvelle de Marx TEIRRIET (Le Hutin Vieux) ainsi qu’une tribune de BLOOM (Questions de style). A également participé à cette édition, notamment : Corinne GICQUEL.
