Obsolescence tendancielle de l’esthétique

mercredi 28 septembre 2022

L’esthétique, avec tout ce qu’elle comporte de présupposés moraux et idéologiques, a longtemps été le seul moyen pour la culture commune, via la catégorie d’art, de contenir et de limiter par ses règles le survenir des œuvres, trop singulières pour elle. Elle le reste en partie, mais la modernité, dans ses efforts systématiques de simplification et d’autant plus qu’elle est désormais devenue victimaire, l’a en bonne part rendue inutile pour imposer directement morale et idéologies à l’art, rendant de ce fait encore plus problématiques les conditions de survenue des œuvres.

— 
Par Bloom

Les brèves dans Tribune

Pathologie fatale
(29 octobre 2025)

Certains prétendent guérir l’espèce humaine de ses errements désastreux. Mais la malade est incurable, d’autant qu’elle dispose désormais des moyens technologiques de propager instantanément et (…)

Compréhension ?
(25 octobre 2025)

Nous pouvons assez bien comprendre le monde puisque nous l’instaurons, avec ses structures, ses formalismes et ses fonctionnements, spécifiquement dans ce but. Mais nous ne comprenons jamais le (…)

Tu ne dois pas ce que je ne peux pas
(22 octobre 2025)

Le rigorisme moral n’est que l’expression du ressentiment qui découle de l’impuissance à faire ce qu’il condamne. — Par BLOOM

Ultime espérance
(18 octobre 2025)

Pourquoi, en dépit de ce que les sciences de l’homme nous dévoilent de peu reluisant le concernant, continuons nous globalement à croire en sa bonté, au moins en tant que possibilité, sinon parce (…)