Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
samedi 24 septembre 2022
L’avantage décisif que la laideur a sur la beauté tient à ce que celle-ci survient singulièrement, sans qu’on en décide jamais – tout au plus peut-on essayer de favoriser un peu les conditions de ce survenir. Alors que la première s’étend et se diffuse largement du seul fait de notre paresse, de notre laisser-aller et de notre laisser-faire. Ce monde est donc définitivement voué à la laideur. Et le pire est que par habitude nous le remarquons de moins en moins.
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Par Bloom
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM