Pousse au crime

samedi 8 octobre 2022

Le nombre dilue la responsabilité individuelle parce qu’on la considère réduite à partir du moment où elle est partagée avec d’autres et d’autant plus qu’ils sont nombreux. C’est ce qui rend les foules dangereuses parce que toute responsabilité s’y perd et qu’elles se trouvent de ce fait livrées aux plus bas instincts communs sans que personne ne s’en offusque, avec l’immédiat assentiment de tous et avec le sentiment jubilatoire de n’enfreindre aucune règle ni morale ni éthique. Il y a un plaisir spécifique de la foule à faire masse qui la pousse à tous les excès.

— 
Par Bloom

Les brèves dans Tribune

Pathologie fatale
(29 octobre 2025)

Certains prétendent guérir l’espèce humaine de ses errements désastreux. Mais la malade est incurable, d’autant qu’elle dispose désormais des moyens technologiques de propager instantanément et (…)

Compréhension ?
(25 octobre 2025)

Nous pouvons assez bien comprendre le monde puisque nous l’instaurons, avec ses structures, ses formalismes et ses fonctionnements, spécifiquement dans ce but. Mais nous ne comprenons jamais le (…)

Tu ne dois pas ce que je ne peux pas
(22 octobre 2025)

Le rigorisme moral n’est que l’expression du ressentiment qui découle de l’impuissance à faire ce qu’il condamne. — Par BLOOM

Ultime espérance
(18 octobre 2025)

Pourquoi, en dépit de ce que les sciences de l’homme nous dévoilent de peu reluisant le concernant, continuons nous globalement à croire en sa bonté, au moins en tant que possibilité, sinon parce (…)