Bonnes et mauvaises raisons

mercredi 22 novembre 2023

Ce qui importe quand à nos actes sont les effets qu’ils produisent dans le monde et non les raisons, bonnes ou mauvaises, qui nous y ont poussé. Parce que ces effets le modifient effectivement. Alors que ces raisons nous restent très largement inconnues et inconnaissables, découlant de l’agonistique compliquée des multiples déterminations qui nous individuent qui nous échappe à peu près intégralement sous couvert de subjectité réaliste. Qu’on ne peut donc jamais les qualifier de bonnes ou mauvaises parce qu’on ne peut prévoir ni le résultat de cette agonistique ni ses effets. Parce que finalement la qualification qu’on entend leur donner est morale et que toute morale est contingente au lieu et à l’époque où elle se dit.
— 
Par Bloom

Les brèves dans Tribune

Chiens galeux
(7 juin 2025)

Nous nous comportons le plus souvent comme des chiens galeux, grattant compulsivement nos ressentiments pour à la fois en être irrités et en éprouver une joie mauvaise. — Par BLOOM

Un faux paradoxe
(4 juin 2025)

Le fonctionnalisme technologique nous pousse, via la commune culture, à laisser la bride sur le cou à nos émotions. Parce qu’il peut ainsi, par le biais de nos seuls sentiments, et au moyen des (…)

Le dernier mot
(31 mai 2025)

La science demande : comment est-ce que cela fonctionne ? Mais la moralité passe derrière elle et finit toujours par imposer : qu’est-ce que cela vaut ? — Par BLOOM

Profil bas
(28 mai 2025)

L’humilité n’est le plus souvent que le voile sous lequel se cache une vanité injustifiable et de ce fait inavouable. — Par BLOOM