Elle est passée par ici, elle repassera par là !

samedi 11 septembre 2021

La singularité nous pose un problème insoluble parce que nous ne disposons d’aucun moyen d’agir de quelque façon que ce soit sur elle. Nous ne pouvons ni l’empêcher, ni la susciter, ni la commander, ni l’acquérir, ni la repousser, ni même l’induire ou la suggérer. Ce n’est pas une opinion que nous pouvons propager, un produit que nous pouvons vendre ou acheter, une notion que nous pouvons enseigner, une attitude que nous pouvons inculquer. Elle survient à l’improviste, s’affirme intempestivement, s’éclipse sans que nous puissions la retenir. C’est ce qui la rend si insupportable au plus grand nombre et si précieuse à ceux qu’elle visite quelquefois.

— 
Par Bloom

Les brèves dans Tribune

Vivre et laisser mourir
(24 mai 2025)

Essayer de vivre chaque instant de chaque journée comme si on l’avait voulu intégralement et qu’il doive revenir éternellement, parce qu’il est l’expression exacte de notre singularité (…)

Ni nécessaire, ni superflue
(21 mai 2025)

L’espèce humaine n’est en rien nécessaire. Et on est loin de pouvoir considérer qu’elle manifeste un des quelconques agréments qui se rattache quelquefois au superflu. — Par BLOOM

Pour rappel
(17 mai 2025)

En écho à Nietzsche : tout mot est un préjugé, mais qui varie selon les circonstances de son emploi et les individus qui en usent. Sans par ailleurs jamais en avoir conscience, ce qui est (…)

En creux
(14 mai 2025)

Toute connaissance – et plus largement tout savoir – dépend de ses hypothèses factuelles et méthodologiques, qui déterminent a priori ses limites, et dessinent en creux tout son inconnaissable. (…)