samedi 11 septembre 2021
La singularité nous pose un problème insoluble parce que nous ne disposons d’aucun moyen d’agir de quelque façon que ce soit sur elle. Nous ne pouvons ni l’empêcher, ni la susciter, ni la commander, ni l’acquérir, ni la repousser, ni même l’induire ou la suggérer. Ce n’est pas une opinion que nous pouvons propager, un produit que nous pouvons vendre ou acheter, une notion que nous pouvons enseigner, une attitude que nous pouvons inculquer. Elle survient à l’improviste, s’affirme intempestivement, s’éclipse sans que nous puissions la retenir. C’est ce qui la rend si insupportable au plus grand nombre et si précieuse à ceux qu’elle visite quelquefois.
—
Par Bloom
Brève précédente
Brève suivante 
Les brèves dans TribuneAprès avoir domestiqué ou exterminé tous les autres animaux, l’homme est devenu lui-même l’animal domestique de sa technologie. Et nul doute que si quelques-uns résistent au joug qu’elle leur (…)
La prolifération des opinions publiques renvoie systématiquement à un défaut croissant de pensées individuées. — Par BLOOM
L’économie n’est à tout prendre que le symptôme le plus voyant et le plus répandu du fonctionnalisme, quelque figure spécifique qu’elle prenne. Parce que, du fait de son emprise mondiale et au (…)
Pour tous ceux qui restent persuadés que l’espèce humaine a une valeur intrinsèque qu’il convient de sauvegarder : participez donc à une réunion de famille, surtout si elle est un peu élargie. (…)
Paru au printemps 2022, le premier numéro de NoMade a été imprimé à 150 exemplaires.
Vous y découvrirez notamment une nouvelle de Marx TEIRRIET (Le Hutin Vieux) ainsi qu’une tribune de BLOOM (Questions de style). A également participé à cette édition, notamment : Corinne GICQUEL.
