Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
samedi 11 septembre 2021
La singularité nous pose un problème insoluble parce que nous ne disposons d’aucun moyen d’agir de quelque façon que ce soit sur elle. Nous ne pouvons ni l’empêcher, ni la susciter, ni la commander, ni l’acquérir, ni la repousser, ni même l’induire ou la suggérer. Ce n’est pas une opinion que nous pouvons propager, un produit que nous pouvons vendre ou acheter, une notion que nous pouvons enseigner, une attitude que nous pouvons inculquer. Elle survient à l’improviste, s’affirme intempestivement, s’éclipse sans que nous puissions la retenir. C’est ce qui la rend si insupportable au plus grand nombre et si précieuse à ceux qu’elle visite quelquefois.
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Par Bloom
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM