Qui l’eût cru ?
(5 juillet 2025)
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
samedi 28 mai 2022
Autant que faire se peut, c’est-à-dire tant que cela n’affecte pas notre intégrité physique, il faut laisser autrui dire de nous ce qu’il veut, en bien comme en mal. D’abord parce que ce faisant il ne parle jamais que de lui et que nous n’y sommes que prétexte à cette péroraison. Ensuite parce que, comme tout discours, les siens se perdront dans l’oubli du temps. D’où découle aussi bien que rien n’est préférable à la taciturnité.
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Par Bloom
Le diable est encore trop moral puisqu’il essentialise le mal. — Par BLOOM
L’artiste, ce personnage bigarré et incohérent, qui se prétend à la fois créateur et moral, alors que créer est radicalement indifférent à toute morale et que la singularité qui s’y rapporte lui (…)
Les pires égoïstes sont ceux qui condamnent l’égoïsme au prétexte d’une moralité qui leur permet de le satisfaire en leur fournissant en sus une bonne conscience. Pires non pas parce qu’ils sont (…)
Le ressentiment de l’impuissance se retourne contre la puissance qui la soumet, mais plus encore contre l’évidence de sa propre incapacité qui se trouve ainsi dévoilée. — Par BLOOM