La bonne question
(10 mai 2025)
La question à laquelle il convient de répondre n’est pas : faut-il conserver l’espèce humaine, mais bien : pour en faire quoi ? — Par BLOOM
samedi 28 mai 2022
Autant que faire se peut, c’est-à-dire tant que cela n’affecte pas notre intégrité physique, il faut laisser autrui dire de nous ce qu’il veut, en bien comme en mal. D’abord parce que ce faisant il ne parle jamais que de lui et que nous n’y sommes que prétexte à cette péroraison. Ensuite parce que, comme tout discours, les siens se perdront dans l’oubli du temps. D’où découle aussi bien que rien n’est préférable à la taciturnité.
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Par Bloom
La question à laquelle il convient de répondre n’est pas : faut-il conserver l’espèce humaine, mais bien : pour en faire quoi ? — Par BLOOM
Nous n’avons pas de remords par altruisme ou par grandeur d’âme, mais parce qu’ils nous donnent l’occasion de supposer la subjectité à laquelle nous aspirons. Là comme ailleurs c’est notre égoïsme (…)
L’amour de l’homme en général se conjugue assez bien avec la haine de certains hommes en particulier, qu’on considère ne pas se conformer suffisamment complètement au modèle idéal du premier. Et (…)
Le prétendu libre-arbitre est le produit de la vanité aveugle du sujet réaliste. Une illusion qui se soutient d’une autre. — Par BLOOM