Les aventures du corps

samedi 16 décembre 2023

Nous croyons avoir libéré le corps parce que nous lui avons donné une visibilité globale qu’il n’avait plus depuis des siècles, simplement en l’esthétisant. Mais ce faisant nous n’avons fait que l’éloigner un peu plus de la viande singulière qui offusque toujours autant toutes les cultures. Ce corps-là, réduit à une visibilité extrême, n’est plus qu’une image, pire une icône sacrée, à laquelle chacun doit désormais ses dévotions.
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Par Bloom

Les brèves dans Tribune

Vivre et laisser mourir
(24 mai 2025)

Essayer de vivre chaque instant de chaque journée comme si on l’avait voulu intégralement et qu’il doive revenir éternellement, parce qu’il est l’expression exacte de notre singularité (…)

Ni nécessaire, ni superflue
(21 mai 2025)

L’espèce humaine n’est en rien nécessaire. Et on est loin de pouvoir considérer qu’elle manifeste un des quelconques agréments qui se rattache quelquefois au superflu. — Par BLOOM

Pour rappel
(17 mai 2025)

En écho à Nietzsche : tout mot est un préjugé, mais qui varie selon les circonstances de son emploi et les individus qui en usent. Sans par ailleurs jamais en avoir conscience, ce qui est (…)

En creux
(14 mai 2025)

Toute connaissance – et plus largement tout savoir – dépend de ses hypothèses factuelles et méthodologiques, qui déterminent a priori ses limites, et dessinent en creux tout son inconnaissable. (…)