Les aventures du corps

samedi 16 décembre 2023

Nous croyons avoir libéré le corps parce que nous lui avons donné une visibilité globale qu’il n’avait plus depuis des siècles, simplement en l’esthétisant. Mais ce faisant nous n’avons fait que l’éloigner un peu plus de la viande singulière qui offusque toujours autant toutes les cultures. Ce corps-là, réduit à une visibilité extrême, n’est plus qu’une image, pire une icône sacrée, à laquelle chacun doit désormais ses dévotions.
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Par Bloom

Les brèves dans Tribune

La bonne question
(10 mai 2025)

La question à laquelle il convient de répondre n’est pas : faut-il conserver l’espèce humaine, mais bien : pour en faire quoi ? — Par BLOOM

Qui tire les ficelles ?
(7 mai 2025)

Nous n’avons pas de remords par altruisme ou par grandeur d’âme, mais parce qu’ils nous donnent l’occasion de supposer la subjectité à laquelle nous aspirons. Là comme ailleurs c’est notre égoïsme (…)

Humanisme
(3 mai 2025)

L’amour de l’homme en général se conjugue assez bien avec la haine de certains hommes en particulier, qu’on considère ne pas se conformer suffisamment complètement au modèle idéal du premier. Et (…)

De conserve
(30 avril 2025)

Le prétendu libre-arbitre est le produit de la vanité aveugle du sujet réaliste. Une illusion qui se soutient d’une autre. — Par BLOOM