Transfusion
(1er octobre 2025)
L’esthétique n’est à tout prendre que la forme artistique de la morale, qui remplace le Bien par le Beau. C’est ce qui d’emblée devrait lui ôter toute pertinence. — Par BLOOM
vendredi 25 février 2022
En art il y a d’abord le contemporain, celui qui fait l’évènement et montre à qui en douterait que l’art est toujours vivant et visionnaire. Un contemporain qui à contre-pied de son qualificatif prétend annoncer le futur et la clôture finale de celui-ci dans ce qu’il propose. Et il y a le classique qui rappelle les valeurs artistiques supposées intemporelles qui fondent sur son passé, filtré par la culture du jour, les principes de son présent, même lorsqu’ils sont remis en cause par des avant-gardes qui in fine les justifient a contrario. Et puis il y a les inclassables, qu’il est bien obligé de prendre en compte au vu de la force singulière de leurs œuvres, mais qui gênent parce qu’ils sont intemporels, intempestifs, incomparables et qu’ils débordent toujours de quelque manière les classifications qu’il entend instaurer au nom de la vérité esthétique en dépit des efforts qu’il déploie pour les y réduire.
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Par Bloom
L’esthétique n’est à tout prendre que la forme artistique de la morale, qui remplace le Bien par le Beau. C’est ce qui d’emblée devrait lui ôter toute pertinence. — Par BLOOM
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