samedi 24 septembre 2022
L’avantage décisif que la laideur a sur la beauté tient à ce que celle-ci survient singulièrement, sans qu’on en décide jamais – tout au plus peut-on essayer de favoriser un peu les conditions de ce survenir. Alors que la première s’étend et se diffuse largement du seul fait de notre paresse, de notre laisser-aller et de notre laisser-faire. Ce monde est donc définitivement voué à la laideur. Et le pire est que par habitude nous le remarquons de moins en moins.
—
Par Bloom
Brève précédente
Brève suivante 
Les brèves dans TribuneNous avons deux façons complémentaires d’humaniser systématiquement et radicalement notre milieu. La première, la plus directe, passe par sa domestication et sa mise sous tutelle technologique. Ce (…)
Il est facile de dire oui à ce qui convient, ça ne requiert aucun effort. La véritable affirmation est celle qui dit oui aussi à ce qui disconvient et qui ce faisant le surmonte pour en faire (…)
Ce qu’il y a de pratique avec la morale, quelque figure qu’elle prenne, c’est qu’en s’y prenant avec suffisamment de précaution, on peut la prêcher sans retenue sans jamais s’y conformer. Le tout (…)
Ce n’est pas le monde qui est malade, mais nous qui le sommes, et qui de plus l’infestons. — Par BLOOM
Paru au printemps 2022, le premier numéro de NoMade a été imprimé à 150 exemplaires.
Vous y découvrirez notamment une nouvelle de Marx TEIRRIET (Le Hutin Vieux) ainsi qu’une tribune de BLOOM (Questions de style). A également participé à cette édition, notamment : Corinne GICQUEL.
