Chiens galeux
(7 juin 2025)
Nous nous comportons le plus souvent comme des chiens galeux, grattant compulsivement nos ressentiments pour à la fois en être irrités et en éprouver une joie mauvaise. — Par BLOOM
samedi 21 mai 2022
Ce qui se voit encore chez les bêtes sauvages – et qui à peu près disparu chez celles que nous avons domestiquées, qui n’en manifestent plus guère que des vestiges inversement proportionnés à leur niveau de domestication, pour s’absenter quasi-systématiquement chez nous, ce qui en dit long sur notre propre degré de domestication – est cette absence radicale de conscience du corps dans leurs mouvements, cette totale sortie de toute représentation corporelle pour eux-mêmes et pour autrui, qui les dote d’une grâce singulière et immanente qui s’éloigne de plus en plus de nos existences de plus en plus intégralement réalistes.
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Par Bloom
Nous nous comportons le plus souvent comme des chiens galeux, grattant compulsivement nos ressentiments pour à la fois en être irrités et en éprouver une joie mauvaise. — Par BLOOM
Le fonctionnalisme technologique nous pousse, via la commune culture, à laisser la bride sur le cou à nos émotions. Parce qu’il peut ainsi, par le biais de nos seuls sentiments, et au moyen des (…)
La science demande : comment est-ce que cela fonctionne ? Mais la moralité passe derrière elle et finit toujours par imposer : qu’est-ce que cela vaut ? — Par BLOOM
L’humilité n’est le plus souvent que le voile sous lequel se cache une vanité injustifiable et de ce fait inavouable. — Par BLOOM